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Ils me font le coup de la panne et me baisent en voiture

Virée d'un boulot après avoir envoyé paître un indélicat, obligée de faire du stop en rase campagne, marcher des kilomètres sur le bitume en escarpins : la soirée avait pour le moins mal commencée. Mais lorsqu'au détour d'un virage, deux Youtubeurs offrent de me raccompagner et me font le coup de la panne, les choses s'améliorent... jusqu'à l'orgasme.

Et voilà, je m’étais encore une fois laissé emporter par ma grande gueule pour me retrouver dans la merde. Enfin, techniquement, c’était plutôt dans la boue. Avec des talons, évidemment. Et une tenue inadaptée pour la marche à pied au bord d’une route nationale à la tombée du jour. Épilogue de la mission de travail la plus courte de l’année. À peine une heure avant qu’un vieux type ne laisse traîner ses doigts sur l’ourlet de ma jupe en chuchotant à ses potes “le service est généreux ce soir”. Si généreux que le service en question lui a jeté le contenu d’une flûte au visage avec quelques vocalises sur le thème porcin. L’organisateur de la soirée est passé par toutes les teintes de rouge et m’a fichu dehors. “Si t’as assez d’énergie pour insulter les clients, t’en auras assez pour rentrer chez toi !” Qu'ils aillent tous se faire voir. J'ai piqué une bouteille de champagne et je me suis barrée.

Seule au bord de la route

À peine sortie du domaine où se tenait la soirée, le regret a commencé à me picoter le cœur, alors j’ai ouvert la bouteille. Faire sauter le bouchon dans les champs qui s’étendaient à perte de vue m’a fait me sentir un peu mieux. La première gorgée m’a réconciliée avec ma décision, la seconde m’a convaincue que j’avais eu raison. J’avais un vague souvenir de l’interminable route départementale suivie pour arriver jusqu’au gîte. Un ruban de bitume au milieu d’une marée d’or de colza. Bucolique s’il ne s’agissait pas de s’y esquinter les escarpins pendant des heures.

J’ai continué cahin-caha, ignorant les signaux de douleur de mes orteils et ceux de mon entrejambe malmené par un string minuscule, insultant la terre entière à voix haute - surtout les vieux porcs dégueulasses. La bouteille était à moitié vide lorsque j’ai aperçu une voiture stationnée à quelques dizaines de mètres. Deux silhouettes s’agitaient autour, leurs rires résonnant dans le silence. J’ai crié “hé !” et trottiné jusqu’à les atteindre.

“Ça va mademoiselle ?” Ils étaient deux, deux hommes d’une trentaine d’années. Un grand brun barbu à lunettes et un autre plus petit, moustache et coupe en brosse. Ils avaient l’air en plein tournage, caméras à la main et dispositif bizarre autour de la voiture. “Ne vous inquiétez pas, c’est pour une vidéo, a continué le grand brun. Ça va bien, vous êtes sûre ?” J’ai acquiescé, résumé ma pitoyable soirée et demandé s’ils pouvaient m’avancer jusqu’à la gare la plus proche, ferroviaire ou routière. Le plus petit a accepté, “on a juste quelques prises à faire et on t’emmène, si ça ne te dérange pas d’attendre”.

Avec en vue le bonheur d’ôter ces fichues chaussures, rien ne me dérangeait, non. Je me suis posée sur le bas-côté avec le champagne pendant qu’ils continuaient à filmer. Ils semblaient vouloir éclater le véhicule contre un obstacle pour prouver quelque chose, je n’entendais ni ne comprenais tout. Qu’ils conduisent sans pare-brise si ça leur chante tant qu’ils m’amenaient à destination. Après quelques minutes, le petit est venu me rejoindre. On est restés côte à côte à attendre que le deuxième termine ses extravagances routières. Il a conclu par un crissement de pneus puis baissé la vitre : “on y va les loulous ?”

Je me suis installée sur la banquette arrière et me suis déchaussée en soupirant. Il y avait d’autres caméras dans la voiture, qui filmaient dedans et dehors. Le plus petit a suivi mon regard : “- Ça ne te dérange pas qu’on filme ? - C’est pour quoi exactement ?”

Ils se sont lancés dans une longue présentation de leur projet, une chaîne Youtube automobile avec des tests, des crashs, des idées loufoques, des grands événements. J’ai perdu tout intérêt pour leur discours à “automobile” mais leur enthousiasme me plaisait bien, il était contagieux. On discutait de tout et de rien, le courant passait bien et je commençais à m’amuser quand la voiture a commencé à brouter et à s’étrangler avant de s’arrêter. “Ah bah je savais bien qu’on avait touché un truc !” Les deux ont éclaté de rire et se sont levés d’un bond pour aller vérifier. Après l’auto-stop, le coup de la panne, donc. Il était temps de finir la bouteille. J’ai étendu mes jambes sur la banquette et les ai observés s’agiter dehors.

Ils étaient vraiment mignons tous les deux, à sourire et s’extasier d’avoir éclaté leur voiture. Et moi, j’avais envie de mecs cute ce soir.

Baisée à l'arrière de la voiture

Lorsque le petit a ouvert la portière et passé le torse dans l’habitacle “vraiment désolé, on a appelé des copains pour venir nous dép…”, je l’ai attrapé par la nuque pour l’embrasser. Il n’a pas eu l’air surpris et m’a rendu mon baiser. Lèvres chaudes et langue agile, il embrassait lentement, juste comme j’aime. J’ai poursuivi le baiser, un peu plus profondément, en remontant mes doigts dans ses cheveux courts pour le tirer vers moi. On est tombés en arrière sur la banquette, le poids de son corps m’a coupé le souffle un instant. J’ai pris ses mains pour les poser sur ma poitrine et ai glissé les miennes sous son tee-shirt. Il a écarté mon haut et m’a chopé les seins, sa langue passant d'un téton à l’autre. J’étais en train de défaire la boucle de sa braguette pour glisser mes mains dans son pantalon lorsque son pote est arrivé. “Hé qu’est-ce que…” Il est resté muet, un air incrédule sur le visage. Je lui ai fait signe de venir de l’autre côté. Son étonnement a laissé place au ravissement quand il s’est glissé contre moi et que je l’ai embrassé à son tour.

Après quelques contorsions, on a trouvé une position qui me permettait de les branler tous les deux en même temps. Une petite et une grosse bite, pas forcément comme je l’avais imaginé, ça m’a fait sourire. Le plus petit avait ses doigts dans ma chatte, le grand autour de mes tétons. Ils ne se touchaient pas mais je sentais que leur proximité les excitait encore plus que ma seule présence. Je les embrassais tour à tour, la bouche trempée de leurs salives mêlées, avide des quatre mains partout sur mon corps. Le plus petit a failli me faire jouir en rentrant habilement quatre doigts en moi, son pouce jouant avec mon clitoris. Je me suis retenue, anticipant le plaisir décuplé qui allait venir.

J’ai fait s’allonger le grand brun pour le prendre en bouche. Agenouillée sur la banquette, mon cul était offert à l’air frais de la nuit et à la langue habile de son pote. Il me léchait avec la même fermeté et la même cadence qu’il m’avait embrassée auparavant. Sa langue partait de mon clitoris, s’insinuait entre mes lèvres et remontait jusqu’à mon anus où elle venait frétiller un instant avant de repartir. Les mains de l’autre agrippaient fermement mes cheveux et je m’étouffais sur sa queue en gémissant. Quand il s’est mis à balbutier “je ne vais pas tenir”, j’ai serré ses couilles et retiré ma bouche pour m’installer à califourchon sur lui. Pas question qu’il jouisse maintenant, j’avais d’autres idées en tête pour les prochaines minutes. Sa queue était si gonflée qu’elle me semblait avoir doublé de volume en glissant dans mon sexe. Je le pris brutalement, l’enfourchant immédiatement au plus profond de moi. Mon ventre plat contre le sien presque dodu, mes seins pressés contre son torse, sa bouche cherchait la mienne et je refusais de lui donner tout de suite. C’était le moment de jouer avec le plaisir, se laisser au bord de l’insupportable. Le délicieux supplice des hanches qui ralentissent et des doigts qui s’enfoncent dans la chair.

Sans cesser de m’agiter sur le grand brun, j’invitais le second à nous rejoindre. Accroupi derrière moi, entre les jambes de son ami étendu sur la banquette, il pressait son bassin contre mon cul presque timidement. J’attrapais sa queue pour le guider, crachant sur mes doigts pour tremper sa queue et mon anus avec. Il reprit de l’assurance et empoigna mes fesses pour les écarter, m’offrant au passage quelques coups d’une langue ruisselante. Juste avant qu’il ne rentre son gland, une vague de volupté me laissa presque pantelante, comme si le plaisir à venir allait être si fort qu’il me terrasserait. J’étais affamée de leurs deux corps, de l’idée de ces deux verges en moi, être déchirée de bonheur au point d’oublier le reste du monde. Le plus petit s’enfonça en moi, me faisant haleter, mes ongles enfoncés dans biceps du plus grand. Il gardait les yeux fermés, bouche légèrement entrouverte, gémissements de plus en plus forts, de plus en plus rauques. La pénétration fut lente, sans pitié, jusqu’au bout, jusqu’à ce que leurs deux sexes semblent se rejoindre à l’intérieur de moi. Mes halètements se transformèrent en cri auxquels répondaient leurs coups de hanches. Ils s’enfonçaient, me pilonnaient et je me laissais ballotter entre leurs corps glissants, submergée par l’ivresse. Leurs doigts étaient tantôt sur mes seins, tantôt sur mon clitoris, tantôt sur mes hanches, leurs bouches sur mes lèvres, dans mon cou, sur mes tétons, leurs dents sur mes oreilles, sur mes fesses, sur mes épaules. Rien d’autre ne comptait que cette explosion des sens, nos cris synchronisés et le ballet de leurs queues raides. Je sentais ma chatte et mon cul se contracter, vibrer à chaque nouvelle pénétration, toujours un peu plus fort, un peu plus loin. Les premiers spasmes me saisirent et je hurlais pour les prévenir que j’allais jouir. Eux qui s’étaient alors ignorés, concentrés chacun de leur côté sur mon corps, se trouvèrent soudain. Leurs mains se joignirent sur mon cul, doigts enlacés, respirations simultanées pour les derniers coups de reins. La chaleur de leur foutre explosant partout à l’intérieur de moi, brûlant et poisseux, fut le déclencheur de mon orgasme. Tout mon corps trembla, secoué pendant de longues secondes. Des étoiles brillèrent derrière mes paupières closes et j’eus l’impression de m’évanouir.

Je me laissais tomber sur le torse du grand brun, terrassée par l’extase. Leurs mains restèrent jointes un instant avant de se quitter, vite, comme honteuses de s’être ainsi trouvées. Le plus petit sortit délicatement de mon cul, je sentais son foutre prêt à couler. La brise nocturne faisait sécher la sueur sur mon corps assouvi, des bulles pétillaient dans ma tête. En tournant la tête, j’aperçus la caméra sur le tableau de bord et éclatais de rire. Pas de doute, leur prochaine vidéo allait être un succès.


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